Pourquoi ? POURQUOI ?

Publié le par aube-miracle

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Un des premiers mots et un des plus fréquent que prononce un enfant dès qu’il prend conscience de tout ce qui l’entoure, c’est ce mot : « pourquoi ? ». Les « parce que » qu’il reçoit en retour de ses référents, ses parents et parentèle proche, de ses éducateurs, sont souvent loin de répondre à  ses questions.

 

Le petit enfant, dans ses premières années, a encore au fond de sa mémoire, de son subconscient, des souvenirs d’avant son incarnation et plus il grandit, plus ceux-ci s’estompent, la réalité de la vie s’imposant. Comme les adultes ont la plupart du temps complètement oublié ce passé, les petits se sentent en décalage et laissent tomber tout ce qui les rattachait encore à cela et qui pouvait leur faire comprendre pourquoi ils étaient nés et le sens de leur vie.

 

Ils acceptent pour vérité ce qu’on leur offre et… grandissent !

 

Quand j’étais petite, le dimanche matin, j’avais le droit de rejoindre Papa dans le lit que Maman venait de quitter et c’était un grand bonheur. Il était merveilleux et faisait de son mieux pour répondre à toutes mes curiosités. Invariablement, en plongeant  entre les draps, je posais la même question : « De quoi qu’on cause, mon Papa ? ». Hélas, lui non plus malgré toute sa bonne volonté ne trouvait les mots adéquats pour m’éclairer sur certains sujets.

 

Vous comme moi, les « grands » (j’ai aujourd’hui 11 fois l’âge de raison… !) en sommes toujours aux « Pourquoi » et plus nous avançons dans la vie, plus nous sommes perturbés par ce manque de réponse. Certains abandonnent cette quête, d’autres essayent d’aller de l’avant mais tous, nous sommes troublés par des questions fondamentales.

 

Une certitude, c’est qu’en général l’on ne peut trouver que si l’on cherche. Je n’ai jamais cessé d’aller dans ce sens et me suis aperçu que lorsque je croyais avoir perdu mon chemin, miraculeusement, il s’en ouvrait un devant moi et puis un autre après celui-là

 

Bien sûr, j’ai pris des sentiers de traverse, me suis frottée aux orties vachardes, griffée aux ronces qui semblaient vouloir me retenir, tordu les chevilles dans des ornières invisibles et quelquefois perdue lorsque la nuit tombait. Consciente de mon erreur, j’attendais alors l’aube, souvent dans l’angoisse, mais celle-ci était toujours là au juste moment, merveilleusement lumineuse.

 

 Pourquoi ? Encore un "pourquoi" ! Nous en reparlerons bientôt. Pourquoi ? Parce que !

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